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Les défis sont encore énormes pour les entreprises sénégalaises en particulier et pour l’économie sénégalaise en général. En effet, selon la banque mondiale, elles sont à la traîne en termes de planification de la production, de gestion de la chaîne d’approvisionnement, la vente et les systèmes de paiement.

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Les entreprises sénégalaises sont à la traîne en termes d’adoption des technologies appliquées aux fonctions générales des entreprises, telles que la planification de la production, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la vente et les systèmes de paiement, ainsi qu’aux tâches sectorielles spécifiques associées à la production. C’est que révèle le rapport de la banque publié avant-hier. La même source indique que les Sénégalais se tournent rapidement vers les technologies digitales pour répondre à la crise. Toutefois, précise-t-elle, d’importants écarts d’adoption subsistent, comme en témoigne la lenteur des progrès dans le secteur agricole. Ainsi, pour aider les entreprises à être compétitives à l’échelle nationale et mondiale, la banque mondiale recommande une politique gouvernementale ciblant l’adoption des technologies digitales. Outre, pour la construction d’un écosystème entrepreneurial plus fort au Sénégal, elle suggère d’améliorer la qualité des mécanismes de soutien et de faire correspondre l’offre et la demande. Car, selon le rapport, une part plus importante des services s’est concentrée sur le renforcement de la collaboration et de la mise en réseau, alors qu’il existe une forte demande pour le renforcement des capacités des entrepreneurs et l’accès au financement. Au-delà des défis internes comme l’absence de bonnes pratiques de gestion, le manque de connaissances entrepreneuriales, les entreprises sont également confrontées à des contraintes externes, notamment les conditions de financement et la taille du marché. Par ailleurs, le rapport souligne que le secteur privé au Sénégal, dominé par de petites entreprises informelles avec un faible dynamisme, était déjà confronté à des obstacles structurels majeurs avant la pandémie à covid-19. Les micro-entreprises prédominent dans le recensement des établissements et, selon la définition, seulement 3 à 13% des entreprises sont formelles. Selon le document, les mesures de création d’entreprises, d’expansion des entreprises et d’adoption de technologies sont relativement faibles par rapport à d’autres pays de la sous-région et au niveau mondial. «Par exemple, le taux de nouvelles entreprises enregistrées est de 0,42 par millier de personnes en âge de travailler alors que ce taux est plus de deux fois supérieur au Kenya (1.1), en Côte d’Ivoire (1,5) et en Afrique du Sud (10,2) ». Le rapport souligne un taux de croissance faible des entreprises sénégalaises. D’après une enquête représentative et comparable entre les pays, la part des micro-entreprises formelles parmi les entreprises de 5 employés ou plus est de 2% au Sénégal et de 13% en Afrique du Sud. Après 20 ans d’activité, l’entreprise formelle typique ne compte que 67 employés.
Khady GUEYE

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