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Après les ” négligences” qui ont coûté la vie à Mamy Ndoura Diallo et à son bébé à Kédougou, trois arrestations ont été notées. Et, pour s’enquérir de la situation, l’ordre national des médecins du Sénégal alerte le procureur de la République sur les sanctions qui ont été prises à l’encontre de leurs collègues gynécologues, tout en décidant de décréter une grève sur le territoire national, de 48h à compter de ce lundi. Ils font face à la presse à l’après-midi.
” En décidant de priver de liberté ces agents du centre de santé, le procureur laisse de facto le bloc opératoire d’une zone difficile non fonctionnel depuis plus de 72h, compliquant ainsi le parcours déjà assez laborieux de nos sœurs nécessitant des soins obstétricaux d’urgence, et ceci sans attendre les rapports d’expertise et d’autopsie. Dès lors, une grève de 48h est prévue à partir de ce lundi ” a déclaré Amadou Yéri Camara.
Pour éclairer l’affaire, indexant sur toutes les plateformes numériques les médecins gynécologues, le secrétaire général du SAMES, la défunte s’est rendue au Poste de Santé et non au CD à 3 reprises ou à chaque fois elle a été référé vers la Centre de Santé. ” Mme DD a été admise pour la 1er fois au DSK à 14h30 et non à,08h. Elle a été reçue par la sage femme et non la matrone, qui l’a examinée et a fait appel au gynécologue. Celui-ci pratiquait des échographies au sein de la structure, il a décidé immédiatement de se rendre au chevet de la femme en demandant d’anticiper sur le bilan préopératoire pour une césarienne” a-t-il avancé.
Avant de clarifier les faits ” Après la césarienne, une hystérectomie s’imposait du fait d’une compilation inhérente à son état. Après avoir requis le consentement du mari, il a procédé au geste. S’en n’ai suivi une réanimation difficile du fait d’un manque de produit sanguin dans ces zones. Ils ont constaté le décès après 30 minutes de réanimation et nous nous inclinons encore devant la mémoire des disparus”.
Cependant, de l’avis du médecin-chef de la région médicale de Sédhiou (sud), il s’agit de respecter les procédures. ” Nous ne refusons pas l’ouverture d’une information judiciaire. La procédure de prise en charge a été conforme aux normes et protocoles depuis les consultations prénatales” a regretté Amadou Yéri Camara.
MATAR CISSE

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