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L’Association des Juristes Sénégalaises a organisé une Session d’échange avec les parlementaires et les acteurs ministériels sous le thème:  » participation politique des Femmes et le budget sensible au genre.
Le but de cette initiative est de promouvoir un dialogue avec les parlementaires et les acteurs des ministères sectoriels sur l’application et le respect de la loi sur la Parité et de l’égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités des uns et des autres.
Aissatou Sow Diawara, 2eme vice présidente de l’assemblée nationale du Sénégal, trouve que cette session de renforcement de capacités au profit des femmes et des jeunes pour un meilleur engagement en politique dans la région de Dakar est bénéfique pour les femmes et les hommes.
En ce qui concerne la politisation des femmes, elle précise qu’elles sont toutes en politique que ça soit dans la société civile où dans les partis politiques suivant la manière dont elles agissent.
Selon elle, ça ne sert à rien après avoir durement lutté pour obtenir la parité de croiser les bras mais plutôt se battre davantage pour justifier leurs mérites.
« La politisation des femme est aujourd’hui important dans la mesure où nous avons cherché et eu la parité. Maintenant il revient aux femmes d’être à la auteurs de cette parité en étant à la place qu’il faut, se battre pour être à la hauteur ».
D’où l’importance d’organiser ces séminaires de ce genre pour outiller les femmes.
Par ailleurs, la 2eme vice présidente de l’assemblée nationale regrette l’écartement des femmes au niveau des budgets.

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Mais aussi les budgets sensible au genre et i
« Il a été constaté qu’en élaborant le budget sensible au genre, les femmes ont été oubliées. Et il faut se battre pour qu’il ait une partie réservée aux femmes.
Aminata Fall Niang, présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (l’ajs), rappelle que l’ajs est une association qui est connue pour la défense des droits des hommes et des femmes pour l’égalité de genre notamment en ce qui concerne la question de la représentativité des femmes dans les instances de décision.
« Certes la parité existe depuis 2010, mais, nous cherchons à ce qu’elle soit effective », informe la présidente.
Nous souhaitons que les résultats soient pleinement atteints et que les députés puissent prendre en charge les documents.
Astou Mall

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