- Advertisement -
Le Mouvement Deefar sa Reew dirigé par Babacar Ndao a tenu une conférence de presse ce dimanche pour donner son point de vue sur la situation sociopolitique du pays notamment le tiraillements entre parti au pouvoir et opposition. Selon le président du mouvement, le président de la République Macky Sall continue de poursuivre sa politique de chasse aux sorcières malgré que toutes l’opposition s’était réunie dernier lui à l’époque pour gérer la crise.
«Le mouvement Deefar Sa Reew est une association citoyenne qui veut rassembler le maximum
d’hommes et de femmes dignes, épris d’idéaux de consolidation et
d’approfondissement de la démocratie, de la paix sociale, des libertés, de la justice, du progrès socio-économiques, de la solidarité et du développement durable», a déclaré Babacar Ndao à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a organisé ce dimanche en présence de son équipe ainsi que la communauté de grand Yoff.
Abordant la question de la situation sociopolitique du Sénégal, il avance que «les malentendus entre le pouvoir qui veut « réduire l’opposition et de cette dernière qui veut assurer sa survie à tout prix place le pays dans un état de tension.
Et de poursuivre, le président du mouvement Deefar Sa Reew par ailleurs ancien directeur général de la Sonatel, regrette que le président Sall continue malgré tout de poursuivre sa politique de chasse aux sorcières. Car, justifie t-il «après Karim WADE et Khalifa SALL, c’est au tour de Ousmane Sonko de faire face à la justice.
«Une attitude inédite d’un président sénégalais qui semble toujours faire de la justice son cheval de Troie pour éliminer ses adversaires politiques les plus tenaces, se désole-t-il.
Avant de marteler que le Mouvement Deefar sa Reew se veut un cadre de réflexion et d’action
résolument engagé dans la défense des intérêts des populations et de notre pays sans populisme ni démagogie; il s’attellera dans une démarche cohérente, consensuelle et objective à : susciter une vaste réflexion sur les priorités et les urgences de l’heure à la
place du “tout politique”. Il estime par ailleurs que le pouvoir comme l’opposition devraient davantage s’affronter sur le terrain de la discussion sur des
questions d’intérêt national, programmatique ou panafricain de sortie de crise notamment la crise de l’énergie, de l’eau, l’agriculture , l’élevage, l’urbanisme,
l’environnement, l’éducation, la santé; la recherche des mécanismes d’assainissement de l’espace public, de
la compétition politique et électorale qui rendraient plus captivant et plus intéressant les offres politiques et diminueraient les charges de l’Etat en décourageant les excès et dérives constatés lors des élections
passées, entre autres visions.
Astou Mall
- Advertisement -