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Avec les inondations provoquées par les fortes pluies abattues sur Dakar et dans les régions., l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal s’est retrouvée confrontée à d’énormes difficultés pour assurer l’assainissement et l’évacuation des eaux de pluies, mais celles usées. Son Directeur général Ababacar Mbaye est revenu sur les contraintes majeures entrainant des problèmes d’assainissement. Il est également revenu sur le sujet concernant la zone de captage en lisant les mesures prises pour sa bonne gestion.

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C’est dans une salle archi comble que le Directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal a listé, lors d’une conférence de presse les contraintes aux qu’elles fait face la structure qu’il dirige. Selon lui, les techniciens en charge des l’assainissement et l’évacuation des eaux pluviales et usées rencontrent d’énormes difficultés dans leur travail. « Il convient de noter dans la mise en œuvre de ces opérations, un certain nombre de contrainte majeures. On peut citer l’obstruction des canaux par les ordures ménagères, gravats, plastiques, carcasses d’animaux et le sable », a dit Ababacar Mbaye face à des journalistes venus en mass avec a ses côtés ses collaborateurs. Mbaye a ajouté que les branchements clandestins dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales constituent aussi des difficultés pour les techniciens d’assurer le travail d’assainissement. Il cite aussi l’engorgement des réseaux d’eaux usées et de pluie, ce qui fait que le réseau devient ainsi unitaire avec l’ouverture des regards et des branchements inappropriés. « Nous sommes également confrontés à un problème d’accès des réseaux dans certaines zones, retardant les interventions. On note aussi une urbanisation non contrôlée avec un aménagement de zone d’habitations dans les bas-fonds et obstruction des voies d’eau », a laissé entendre Mbaye. Ababacar Mbaye a aussi évoqué les solutions à apporter pour une meilleure gestion de la station de pompage de la zone de captage. Selon lui, l’ONAS a procédé à la sécurisation de l’alimentation électrique de la station de pompage par la mise en place d’un groupe électrogène de secours de 200 KVA en sus de celui de 500 KVA existant. « L’ONAS va réparer le mur d’écrêtage sur les parties effondrées et procéder à un enlèvement quotidien des déchets solides qui retardent l’évacuation des eaux de pluie par l’obstruction des pompes et des grilles », a déclaré Mbaye. Il a soutenu que des équipes de veille seront renforcées pour assurer les interventions rapides. Une étude pour une restructuration hydraulique et une réhabilitation du système des eaux pluviales de la zone de captage est en cours, selon Ababacar Mbaye. Le Directeur général de l’ONAS invite ainsi tous les acteurs plus particulièrement les collectivités territoriales a s’investir dans la sensibilisation, le désensablent des voiries, la gestion des ordures ménagères, la veille et la sécurisation des ouvrages d’assainissement.
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