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Les dirigeants des Etats ouest-africains étaient réunis à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU ont décidé d’infliger une peine financier et une interdiction de voyager à des membres de la junte. Ils ont aussi décidé de se rendre à Bamako pour rencontrer les autorités maliennes.
 Guinée face à la sévérité, jeudi soir après la fête de l’indépendance du Mali. A New York la Cédéao a décidé de prendre des « sanctions progressives » contre la junte militaire de Guinée. En attendant une date de retour des civils au pouvoir, indique un communiqué publié. La cédéao donne un mois à partir du 22 septembre aux autorités guinéennes pour accepter un délai « raisonnable et acceptable » pour céder la place à des civils élus « sous peine de sanctions plus sévères » la cédéao s’est jusqu’alors dite prête à accepter une période transition de deux ans avant le retour des civils au pouvoir.
La junte Mamadi Doumbouya qui a pris la tête du pays par la force en septembre 2021 persiste à vouloir s’y maintenir trois ans. Le président de la Commission de l’organisation de la Cédéao Omar Alieu Touray a annoncé «nous avons décidé de prendre des sanctions contre la Guinée. Les coups d’État sont inacceptables dans l’espace de la Cédéao », Il a ajouté que les chefs d’État exigeaient toujours une durée de transition « acceptable », ce qui n’est pas le cas maintenant. Il en profite pour s’adresser à Assimi Goïta, quant au Mali, une démarche diplomatique a été convenue, «une mission de haut niveau », composée des présidents togolais, sénégalais et ghanéen, se rendra à Bamako « très bientôt », selon le président de la Commission de l’organisation de la Cédéao.
Tous les chefs d’État de la sous-région, sont d’accord pour demander la libération « immédiate et sans conditions » des 46 soldats ivoiriens détenus dans le pays depuis le 10 juillet. Bien sûr, le numéro 1 de la junte malienne Goïta peut se détourner, mais il a intérêt à réfléchir à deux fois avant de leur fermer la porte au nez. A précisé Omar Alieu Touray. Christophe Boisbouvier, Macky Sall est le président en exercice de l’Union africaine et il est l’un des rares chefs d’État africains qui parle encore au téléphone avec le chef putschiste malien.

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Si le colonel Assimi Goïta refuse de leur accueilles le mardi, il s’isolera pour de bon et s’exposera sans doute à de nouvelles sanctions économiques et monétaires de la part de la Cédéao et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Mardi prochain, ce sera la dernière chance au Mali avant l’entrée dans un conflit dur où la Côte d’Ivoire ne fera plus de cadeaux à son voisin malien.
Aminata Touré (stagiaire)

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