- Advertisement -

L’ Afrique est l’un des continents les plus impactés par les phénomènes du changement climatique, souvent assujettis à des questions liées à l’eau, à la santé, à l’ environnement , pouvant même réduire la production locale de ces pays en voie de développement. Même si ces derniers polluent moins par rapport à l’occident… A cet effet, la société civile africaine regroupée au sein de l’ Alliance panafricaine pour la justice climatique ( APJC) décide de porter le combat afin d’obtenir d’une part la légitimité sur le fonds climatique mondial alloué à l’adaptation du C.C et à la prévention des crises climatiques. C’était à l’occasion d’un sit-in organisé ce Samedi 10 Octobre, y compris des autorités de la sous région ainsi que le ministre de l’environnement du Sénégal, Abdou Karim Sall.
La nature transfrontalière du changement climatique exige à tous les pays de réduire leurs émissions
et qu’ils atteignent le plus rapidement possible le niveau zéro d’émissions de carbone, dans la mesure de
leurs capacités. Sans doute le continent africain n’est pas en reste, en vue des dérèglements climatiques causant le plus souvent des problématiques tels les inondations, l’avancement de la mer, la dégradation des sols etc… C’est dans ce contexte de frustration et d’engagement que les membres de l’ APJC, issus de différents pays de la sous région africaine se regroupait au Sénégal dans le but de réclamer une justice équitable sur les fonds alloués aux pays, notamment avec l’arrivée du sommet G27». C’est une grave injustice que les impacts du changement climatique soient le plus durement ressentis par les populations des pays en développement, alors qu’elles ont, le
moins, contribué à la crise climatique. En outre, le coût des émissions passées et actuelles sera supporté
de manière disproportionnée par les générations futures » a lancé le président de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE).
Bien qu’elle ne soit responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), l’Afrique est confrontée à des défis liés au climat qui mettent en péril les moyens de subsistance, la santé publique, les investissements dans les infrastructures, les économies, l’eau, les systèmes alimentaires et l’agriculture.
Une situation, selon Abdou Karim Sall, pouvant avoir d’autres conséquences beaucoup plus néfastes. : » Si des mesures plus ambitieuses ne sont pas prises d’urgence, des situations telles que la sécheresse actuelle en Afrique subsaharienne et les cyclones dans le sud risquent de devenir plus récurrent et plus grave implique donc que les crises climatiques continueront d’affecter l’Afrique, à moins que les acteurs de la société civile et les communautés africaines ne s’efforcent d’obtenir une part légitime du fonds climatique mondial alloué à l’adaptation au changement climatique et à la prévention des crises climatiques » a-t-il expliqué tout en saluant l’implication du président sur les questions environnementales. Selon la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Cependant l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique dans tous les scénarios climatiques supérieurs à 1,5°C. Également les projections actuelles en matière de changement climatique indiquent que les phénomènes
météorologiques et climatiques extrêmes devraient devenir plus fréquents et plus graves en raison au cours des prochaines décennies, touchant de manière disproportionnée les populations des pays en développement. Ceci, a en croire le ministre : « dans de nombreux cas, l’impact des événements extrêmes récurrents dépassera la capacité d’adaptation des pays, des communautés et des écosystèmes, entraînant des pertes et des dommages économiques et non économiques irréversibles ».
Malgré cela, il faut savoir que les pays du G20 sont responsables de 78 % des émissions annuelles mondiales actuelles, certains ayant une responsabilité accrue en raison des émissions. Car ces derniers produisent historiquement depuis le début de la révolution industrielle, parmi lesquels figurent les pays occidentaux, notamment appelés pays développés.
Cop 27, une première en Afrique
Cette année, l’Afrique accueille la COP 27 à Sharm El Sheikh et PACJA a mobilisé les communautés
locales par le biais d’une plateforme établie au Sénégal pour qu’elles s’engagent dans la mobilisation nationale
et l’action climatique pendant la CMAE et avec des participants venant de plusieurs pays pour tenir des
engagements politiques afin de soutenir la position commune africaine sur la justice climatique.
Toujours d’après le ministre de l’environnement, l’objectif est de donner le coup d’envoi d’un processus à l’échelle de l’Afrique visant: » à améliorer la visibilité des luttes et de la résilience des communautés africaines en première ligne de la crise climatique en leur donnant une plateforme pour exprimer leurs problèmes et définir les priorités des discussions de la COP27″.
L’Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique – PACJA, une vaste réseau de partenaires, prévoit dès lors une action amplifiée pour le flambeau de la justice climatique vers Sharm El Sheikh pendant la CMAE au Sénégal. En Afrique, l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) est l’une des principales voix à faire campagne et à s’engager auprès des États membres et des institutions de l’Union africaine pour que les pays membres prennent des mesures en faveur du climat. Au niveau mondial, PACJA et les membres de la coalition font pression pour une position commune africaine au niveau de la CCNUCC, en faisant campagne pour la quantité et la qualité du financement climatique, mais aussi pour la transparence afin de s’assurer que les fonds parviennent à ceux qui en ont le plus besoin et pour la mise en place d’un mécanisme de financement pour les pertes et dommages, en considérant l’Afrique.
Cette Campagne du flambeau de la Justice Climatique Actions vers la COP des Peuples d’Afrique afin de mobiliser et amplifier les voix des communautés en première ligne de la crise climatique
afin de garantir la responsabilité de la justice climatique lors de la COP27.
MATAR CISSE

- Advertisement -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici