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Les Etats membres de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et la directrice régionale du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest se sont réunis hier mercredi pour discuter de la contribution des cantines scolaires au développement du capital humain, à la croissance économique et à l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest.
Selon Professeure Fatou Sow-Sarr, Commissaire du Développement Humain et des Affaires Sociales de la CEDEAO, « l’alimentation participe au maintien des enfants à l’école et des résultats beaucoup plus probants; offre une bonne santé aux enfants et un niveau d’intelligence fort permettant d’espérer de futur génération capable de s’adapter du monde à venir. Ce, en s’appuyant sur une alimentation de qualité ».
D’après elle, «la question centrale de la CEDEAO c’est la jeunesse. Cette jeunesse qui s’adonne aujourd’hui à des voyages clandestins car ils n’ont pas accès aux ressources.
D’où l’investissement dans les écoles pour permettre de régler le problème, de créer des emplois à ce qui sont dans le secteur de la transformation et de la commercialisation».

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« L’État doit garantir le marché des cantines scolaires pour les femmes permettant ainsi à ces unités de s’agrandir et d’être de véritable secteur entrepreneurial mais aussi d’améliorer la situation économique « , a plaidé Fatou Sow-Sarr.
Mme Margot van der Velden, Directrice régionale par intérim du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest, renseigne que « le débat central a été accentué sur l’investissement des Etat membres de la CEDEAO dans les repas scolaires ».
« Une initiative qui répond aux besoins éducatifs mais aussi au développement socio-économique plus large; elle stimule l’économie locale mais aussi garantit des repas nutritifs à l’école », renchérit-elle.
Astou Mall

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