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Le Ministère de la Justice a organisé un atelier de renforcement de capacités pour les maîtres coraniques. La rencontre a pour objectif de sensibiliser sur le respect des lois et des institutions du pays.
Le maître coranique est avant tout un citoyen. Il ne peut ignorer les règles de vie en société. En outre, la garde d’enfants qu’ils assurent fait peser sur lui une responsabilité, qui est de plusieurs ordres. A ce titre, il est nécessaire de lui inculquer des notions de droits de la citoyenneté et de droits de l’homme, de lui faire connaître les droits dont il est titulaire et les devoirs auxquels il est astreint, pour son plein épanouissement dans la communauté.
Force est de constater que la plupart des maîtres coraniques n’ont pas été à l’école française et, de ce fait, ne  connaissent pas véritablement les règles de fonctionnement de l’Etat. D’où la pertinence de l’atelier tenu par le ministère de la justice afin d’outiller les maîtres sur ces préoccupations.
« L’atelier ambitionne de contribuer à la formation des  maîtres coraniques pour en faire des citoyens modèles, c’est-à-dire des personnes soucieuses du respect des institutions de la République et des lois et règlements du pays, des personnes qui cultivent les valeurs de tolérance, de patriotisme, de préservation du bien public et de commun vouloir de vie commune », a soutenu Wouré Samba Yoro Diop, Directeur des affaires civiles et du sceaux au ministère de la justice qui a tenu à prendre la parole au nom du ministre empêché.

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Le maître coranique est aussi un chef de famille. Il a en charge tant sa famille biologique que les apprenants qui lui sont confiés. Dès lors, Il doit disposer de revenus pouvant lui permettre de vivre décemment de sa profession et également de mettre ses apprenants dans de bonnes conditions d’études et de vie. « Cela peut participer à l’éradication du phénomène de la mendicité des enfants apprenants appelés talibés », ajoute-t-il.
Il est à souligner l’accompagnement de l’Etat dans la prise en charge de l’enseignement coranique à travers l’ambitieux programme de construction de daaras modernes qu’il a mis en place et qui est dans sa phase d’exécution.
A côté de ce financement public, le maître coranique doit pouvoir explorer d’autres pistes par lesquelles il pourra exercer des activités génératrices de revenus. Il peut être un porteur de projet et s’orienter vers l’entrepreneuriat. Des opportunités existent réellement dans ce domaine avec les mécanismes de financement mis en place par l’Etat pour faciliter l’accès au crédit aux entreprenants tels que la Délégation à l’Entreprenariat Rapide (DER) et le Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE).
PMF

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